Pablo Villafranca - Aimer éperdument

Un jour on se réveille, un jour pourtant comme les autres
Mais quelque chose n'est plus pareil, un peu comme dans la peau d'un autre
On ne sent plus les blessures des coups que l'on n'a pas su rendre
On ne sent plus les brûlures qui vous avaient mis le cœur en cendres

Et puis un jour quelqu'un, vous regarde, vous sourit
Suffit parfois d'un rien pour revenir à la vie
On se rappelle qu'on a peur d'en repasser par là
Quand on tournait des heures à s'en mordre les doigts

Y avoir cru si fort, de tout donner de soi-même
Et se faire avoir encore juste parce qu'on a dit Je t'aime
On oublie les blessures, les mots que l'on a pas su prendre
On efface les brûlures qui vous avaient mis le cœur en cendres

Et je sais le temps qu'il faut, et le temps que ça prend
Pour aimer à nouveau, aimer éperdument

J'en connais des feux d'artifice, et on y croit, et on se plante
Les sommets comme les précipices, quand il faut remonter les pentes
Et même si on sait tout ça, et même si on n'y croit pas
Qu'on se donne pas la moindre chance
Il faut quand même qu'on recommence

J'en connais des feux d'artifice, et on y croit, et on se plante
Les sommets comme les précipices, quand il faut remonter les pentes
Et même si on sait tout ça, et même si on y croit pas
Qu'on se donne pas la moindre chance
Il faut quand même qu'on recommence

Malgré le temps qu'il faut, et le temps que ça prend
Pour aimer à nouveau, aimer éperdument