Mélodie Lauret - À quoi tu penses quand tu m'adores?

Chaque coup de foudre et un coup de feu
Moi aimer ça me rend peureux
Et puis qu'est-ce que j'en ai à faire
Que tu veuilles me voir que tu veuilles me plaire
Ah oui c'est compliqué
Je t'ai prévenu faut pas crier
Quand tu chuchotes ça va encore
A quoi tu penses quand tu m'adores
Je préfère me branler les tous les soirs qu'avoir un plan cul regulier
Je te baise sans t'aimer ben tu finiras mal baisé
Moi j'ai envie une grande histoire
Comme dans les films des contes de fées
Mais j'y peux rien j'ai peur du noir
Et puis j'ai peur de te déranger

Pour toi je ferais le tour du monde
Je ne te laisserais pas faire le tour de moi
Tu y croiserais des couloirs sombres
Même éclairé on n'y voit rien
C'est le début d'une grande histoire enfin surtout celle de ma solitude
Je te le dis avec certitude ne t'en fais pas j'ai l'habitude
Arrête de hocher la tête tu ne comprends pas que tu ne comprends rien
Mes névroses ne sont pas attirantes
Tu es fatigué je suis fatigante
Décolle ta bouche de mon cou
Je ne veux pas que tu entendes mon pouls
Je n'ai de Bad Boy que le bad
Mon cœur a besoin de pommade

J'aimerais m'épuiser de joie
J'aimerais bannir tous les cons quoi ?
J'aimerais qu'un battement de cils
Rende ma vie, rende ma vie docile, docile

Je sais que tu n'as pas peur des morts-vivants
Mais l'amour est mort depuis trop longtemps
Il s'est jeté d'un pont un soir
Il n'en pouvait plus d'être un connard
Sauf que personne ne l'a enterré
Alors on continue de la rechercher
Sur les applis et dans les corps
A quoi tu penses quand tu m'adores
Quoi qu'on en dise quoi qu'on en fasse
Même si la tendresse fait surface
Je resterai inerte à chier
Devant ta bouche qui a soif d'aimer
Tu veux faire quoi de mon cerveau cassé ?
Le caresser pour l'explorer ?

Sauf que je te jure il n'y a rien à voir
Et putain je ne suis pas ton miroir
Ha toi tu les aimes les marginaux
Tu les trouves divertissants et rigolos
Tu ricaneras de leur malaisance
Mais vraiment merci pour ta bienveillance
Je te rendrai deux trois poèmes
Et puis tu me lâchera comme les autres
Parce qu'on récolte ce que l'on sème
Et dès qu'on s'aime ben moi je me vautre
Je te suis parce que je me fuis
Mais parfois je me prends au jeu
Et puis j'ai soudain envie
D'être à toi et puis d'être heureux

Putain mec qu'est-ce que je raconte
Je change de parole comme de pensée
De toutes façons au bout du compte

J'suis qu'un ado en mal d'aimer
J'aimerais m'épuiser de joie
J'aimerais bannir tous les cons quoi ?
J'aimerais qu'un battement de cils
Rende ma vie, rende ma vie docile, docile