Enrico Macias - Elle venait de Sibérie

Elle venait de Sibérie
Pour vivre sur la terre promise
Dans ses yeux elle avait mis
Le gris bleu douloureux du ciel de son pays
Comme un oiseau quitte l'hiver
Elle disait moi j'ai quitté l'enfer
Ici quand je voudrai prier
Je pourrai le faire sans me cacher
Tout ça avec un rire heureux
Un rire qui n'appartient qu'à eux

Pousse, pousse la rame
La liberté, Dieu que c'est beau
Pousse, pousse la rame
On arrivera bientôt

Elle venait de Sibérie
Et comme la vie fait bien les choses
Un garçon lui a souri
Et cela a suffi
Pour qu'ils s'aiment aujourd'hui
Déjà ils pensent à leurs enfants
Un pays n'est jamais assez grand
Comme il en vient chaque jour
Et demain une terre d'amour
Verra sourire des gens heureux
D'un rire qui n'appartient qu'à eux

Pousse, pousse la rame
La liberté, Dieu que c'est beau
Pousse, pousse la rame
On arrivera bientôt

Combien sont-ils dans l'univers
A pouvoir sortir de leurs frontières
Les hommes n'auraient ils plus le droit
D'aller vivre au pays de leur choix
Et rire comme tous les gens heureux
D'un rire qui n'appartient qu'à eux

Pousse, pousse la rame
La liberté, Dieu que c'est beau
Pousse, pousse la rame
On arrivera bientôt